D’une colonisation à l’autre
Introduction
Dès la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premiers processus émancipateurs qui vont aboutir à la fin d’un système né avec les « grandes découvertes » et organisé au cours des deux siècles précédents.
Dès la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premiers processus émancipateurs qui vont aboutir à la fin d’un système né avec les « grandes découvertes » et organisé au cours des deux siècles précédents.
Jusqu’au XVIIIe siècle, les Africains ont résisté à la colonisation malgré les moyens traditionnels de combat qu’ils opposaient à la puissance des armes à feu des colonisateurs.
Elle va modifier en profondeur le destin de l’Europe et de l’Afrique, imposer sur la scène mondiale un continent jusqu’alors ignoré des Occidentaux, l’Amérique, et entraîner dans son sillage la destruction d’un grand nombre de sociétés. En quatre siècles, elle va répandre progressivement sur toute la surface du globe les systèmes de pensée et les modes de vie et de production occidentaux, accélérant la « mondialisation ».
La plupart, sinon la totalité, des sociétés méditerranéennes ont pratiqué l’esclavage pour des raisons avant tout économiques.
C’est en Mésopotamie qu’on trouve les plus anciennes traces écrites de l’esclavage. Mais c’est avec la Grèce et plus encore avec l’Empire romain que le système esclavagiste connaîtra son essor le plus important, non sans controverses et critiques, mais sans que jamais son principe ne soit remis en cause.
Il n’y a pas eu, dans l’Antiquité, de mouvement « abolitionniste ».
La difficulté de reconnaître aux autres la même humanité que celle que l’on s’octroie à soi-même est une constante des sociétés humaines. Les grecs qualifiaient tous ceux qui ne partageaient pas leur identité culturelle de barbares.
Nous avons privilégié les époques qui ont façonné nos mentalités et nos imaginaires et structuré notre représentation de l’autre et de nous-même.
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À l’occasion de la remise de la distinction de Docteur honoris causa / Sciences humaines de l’Université de Stockholm, Lilian Thuram a participé à des conférences ouvertes au grand public. Notamment à celle sur les réfugiés climatiques « Can we be climate refugees tomorrow ? », en dialogue avec Johan Kuylenstierna, Docteur honoris causa/ Sciences de l’Université de Stockholm, le jeudi 28 septembre 2017.
Voir la vidéo du débat
http://www.su.se:80/cm/2.1431/