Actualités

Migration, diversité et convergences

 

Le milieu et les conditions climatiques ont façonné la plupart des caractéristiques morphologiques visibles des individus…

 

 

Histoire du peuplement

 

L ‘Afrique et la Palestine fournissent les restes de nos plus anciens ancêtres 100 000 ans avant nous.  

 

D’autres, certains mal datés ou bien dont la « modernité » est discutée, ont été retrouvés en Afrique du Nord, du Sud et de l’Est en particulier. Un premier humain moderne a été retrouvé dans le Sud de la Chine et daté – datation à confirmer – de près de 70 000 ans. Les premières traces d’occupation de l’Australie remontent à plus de cinquante mille ans et le premier peuplement de la Nouvelle-Guinée fut sans doute antérieur.Lire la suite

Un patrimoine génétique commun

 

 

 

Le patrimoine génétique des hommes actuels représente une formidable source d’information sur le passé de notre espèce.

Une grande partie des 3 milliards d’informations génétiques qui constituent chacun d’entre nous porte les traces des modes de vie et de l’histoire de nos ancêtres.

Les généticiens s’accordent aujourd’hui pour attribuer une origine unique aux humains modernes : ces chasseurs-cueilleurs sont venus d’Afrique, il y a environ 100 000 ans.Lire la suite

Identité et diversité génétique

 

 

L’exemple des groupes sanguins témoigne bien des différences cachées qui peuvent exister entre les hommes.

Ainsi, au sein d’une même famille, il arrive parfois que le groupe sanguin de chaque membre soit incompatible avec celui des autres, alors même qu’il pourra recevoir du sang d’individus physiquement très différents de lui, tout du moins éloignés familialement parlant.

 

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La théorie de l’évolution

 

Il est désormais prouvé que tous les êtres vivants sont faits des mêmes substances chimiques, organisées de la même manière en cellules vivantes, construites et gérées par un code génétique universel.

 

Des bactéries aux hommes, en passant par les plantes ou les insectes, tous ont un patrimoine génétique qui démontre leur origine commune : les premières cellules primitives apparues il y a 3,8 milliards d’années.

Au cours de cette évolution des espèces, les premiers singes apparaissent il y a moins de 40 millions d’années. Puis, vers 4 millions d’années, les « Australopithèques », de grands singes, marchent debout. Enfin, il y a 100 000 ans, une nouvelle vague d’Homo sapiens venus d’Afrique migre en Palestine, en Éthiopie, peut-être en Afrique du Nord et du Sud-Est. Ce sont ces hommes qui peupleront l’ensemble de la planète, et nous sommes tous leurs descendants.

Comment, alors, expliquer nos différences et comprendre ce qui reste commun à chacun d’entre nous ?

Les remarquables progrès de la génétique, et avant elle de la biologie, offrent aujourd’hui de vraies réponses à ces questions complexes. Des réponses dont nous verrons qu’elles démontrent parfaitement l’absurdité de la notion de races appliquée à l’espèce humaine.

Introduction

 

« L’homme, blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie et rouge en Amérique, n’est que le même homme teint de la couleur du climat.»

Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du cabinet du roi. Tome neuvième, Georges Leclerc, comte de Buffon, extrait de Le Lion,  1761

Les progrès de la biologie ont prouvé l’origine commune de tous les humains.

Partageant une même généalogie, certes complexe, ils constituent, d’un point de vue biologique, une seule et même famille, au-delà de leurs différences apparentes, physiques et culturelles.

L’histoire de l’espèce humaine est donc celle d’une seule famille répartie sur tous les continents. Et ce sont bien ces migrations de peuplement qui sont à l’origine de nos différences (de couleur, de langue, de religion, d’habitudes culinaires, de manières de s’habiller…) car elles ont conduit naturellement les hommes à s’adapter aux nouveaux milieux qu’ils peuplaient.

Tous les hommes possèdent le même « équipement mental » et donc une même capacité à devenir « humains » ; ce qui conditionne les différents développements (langue, performances intellectuelles et physiques…) relève de la sollicitation de l’environnement familial, social, environnemental, économique…

Les ségrégations et génocides du XXe siècle

 

Les grandes ségrégations et génocides du XXe siècle sont la face visible de l’iceberg des injustices racistes qui ont sévi et sévissent encore de par le monde.

 

ségrégations et génocides du 20e siècle

 

 

La fin de la traite négrière est déclarée officielle en janvier 1808. Instaurée en 1876, les lois de ségrégation raciale remplacent le système esclavagiste mais maintiennent une hiérarchie entre  la prétendue race blanche supérieure et la prétendue race noire inférieure. La majorité de ces lois d’origine resteront en vigueur jusqu’au vote du Civil Rights Act en 1964.

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Le racisme institutionnel et populaire

 

L’essor du racisme moderne est intimement lié à l’émergence progressive d’un racisme scientifique fondé sur des principes de classifications et hiérarchisation de prétendues races humaines.

 

En France, comme dans d’autres pays colonisateurs, il se traduit essentiellement par une double mutation : institutionnelle et populaire.

  • Institutionnelle, avec la compromission de la République et de ses valeurs pour justifier idéologiquement la nouvelle vague de colonisation,
  • Populaire, avec l’émergence d’un racisme qui ancrera dans l’inconscient collectif, pour des générations, l’image profondément dépréciée de l’Autre et de ses différences.Lire la suite

Autour des scientifiques, l’élite intellectuelle mobilisée

 

Le programme colonial français pose une question de fond : comment concilier conquête et domination avec des principes républicains et égalitaires ?

La réponse vient de la science des prétendues races et de sa capacité à faire passer pour évidente l’infériorité des colonisés. Elle apporte un crédit (pseudo-) scientifique à la hiérarchisation et contribue ainsi à mettre en forme l’idée d’une hiérarchie des races, avec au sommet la race blanche.

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Le racisme et les savants

 

La première évocation connue de classification raciale remonte à la fin du XVIIe siècle, lorsque François Bernier (1620-1688) publie dans le journal des savants du 24 avril 1684 un article intitulé « nouvelle division de la terre par les différentes espèces ou races d’homme qui l’habitent ».Lire la suite