Postface de Laurent JEANPIERRE
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe JAQUET et Rémy TOULOUSE
Mise en vente :
15/10/2020
Sciences Humaines L’horizon des possibles
180 pages – 19,00 €
Comment sortir du capitalisme ? De cette interrogation cruciale, Erik Olin Wright fait le cœur de son nouveau livre, en développant une réflexion et une argumentation puissante sur les manières d’associer ou de renforcer les différentes formes de luttes qu’il a identifiées pour dépasser le capitalisme.
Lire la suiteLe livre
Eddy a trente ans et désespère de faire quelque chose de sa vie. Il décide de descendre le Mississippi en canoë depuis sa source, dans le Minnesota, jusqu’à La Nouvelle-Orléans au sud. « De là où il n’y a pas de Noirs à là où on ne nous aime toujours pas beaucoup », l’avise son vieil ami Robert. Il est déjà tard dans la saison, les premières neiges sont tombées, Eddy a peur du froid, de l’eau, des rapides, des castors, des ours la nuit et des barges le jour, mais pas des gens. Il est noir, mais ne s’est jamais vécu comme tel ; le racisme est une réalité, mais encore faut-il donner aux gens l’occasion de surmonter leurs préjugés. Il va s’y employer, tout au long des 4 000 kilomètres de l’Old Man River, la colonne vertébrale des États-Unis, comptant sur la bienveillance des individus qu’il va rencontrer. Cependant, en descendant le fleuve, il prendra la mesure du mur du racisme qu’il lui faudra malgré tout dépasser
L’auteur
Eddy L. Harris est né à Indianapolis en 1956. Poussé par son père, il fait des études dans un collège catholique, premier pas vers Stanford University. Dès son premier livre, Mississippi Solo (1988), il est salué par la critique
américaine. En France ont paru Harlem (2000, Piccolo 2007), Jupiter et moi (2005, Piccolo 2009) et Paris en noir et black (2009). Tout en voyageant régulièrement à travers l’Europe et les États-Unis, Eddy L. Harris a choisi
de s’ancrer en France, d’abord à Paris, puis en Poitou-Charentes. Pour les besoins d’un documentaire, Eddy L. Harris a refait ce parcours récemment.
Presse
Harlem « Partant de cette quête de lui-même, l’écrivain arrive aux autres, à la vie. »
La Croix
Jupiter et moi « Une œuvre forte et singulière. » Lire
Le livre
Harlem. Le seul bout de terre qui appartienne totalement aux Noirs d’Amérique. Dans le bien et le mal. De plus en plus dans le mal. Cela n’empêche pas le narrateur de cette extraordinaire chronique de retourner y vivre. Et ce retour délibéré est le point de départ d’un voyage envoûtant dans le quotidien et dans l’histoire de ce quartier new-yorkais qui s’effrite physiquement et moralement : les appartements délabrés, les trottoirs sordides, les sacs-poubelles remplis de rats, les enfants livrés à eux-mêmes. Mais aussi un quartier magique qui reflète l’identité d’un peuple en mal de reconnaissance. En somme, plus qu’un quartier : une inoubliable mère-patrie.
L’auteur
Eddy L. Harris est né à Indianapolis en 1956. Poussé par son père, il fait des études dans un collège catholique, premier pas vers Stanford University. Dès son premier livre, Mississippi Solo (1998), il est salué par la critique
américaine. En France ont paru Harlem (2000, Piccolo 2007), Jupiter et moi (2005, Piccolo 2009), Paris en noir et black (2009) et Mississipi Solo en avril 2020. Tout en voyageant régulièrement à travers l’Europe et les États-Unis, Eddy L. Harris a choisi de s’ancrer en France, d’abord à Paris, puis en Poitou-Charentes.
Presse
« Un portrait brillant et juste du quartier de la renaissance noire, passé et présent. »
Le Monde
« Eddy Harris a su rendre la magie de Harlem, son bouillonnement incroyable et son énergie explosive. » Lire
Conversation avec régis Meyran – Collection « conversations pour demain »
Comment lutter contre la violence de l’uniformalisme français ?
« Quelle France voulons-nous ? » : c’est la question que pose ici Louis-Georges Tin. Si nous voulons une France plus juste et plus inclusive, nous devons nous débarrasser des mythes nationaux qui alimentent les discriminations. Nous devons reconsidérer notre histoire, nourrie de l’idéologie de l’assimilation qui, du Moyen Âge à nos jours, est à l’origine de nombreuses violences typiquement françaises envers les provinces, les protestants, les juifs, les musulmans, les Noirs, les homosexuels, etc.
Il s’agit d’une culture de la violence qui se répète de génération en génération. Depuis trente ans environ elle emprunte les habits de « l’universalisme » mais pour Louis-Georges Tin c’est une imposture car il s’agit en réalité d’un « uniformalisme ». Le nouvel avatar de cette pensée hégémonique se dissimule derrière une rhétorique nouvelle, les prétendues « valeurs républicaines ».
Universitaire et militant, Louis-Georges Tin est le président d’honneur du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). Il a fondé en 2005 la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie.
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