Opposer les scientifiques à un « public prêt à croire n’importe quoi » – et qu’il faut maintenir à distance – est un désastre politique. « Ceux qui savent » deviennent les bergers d’un troupeau tenu pour foncièrement irrationnel. Aujourd’hui, une partie du troupeau semble avoir bel et bien perdu le sens commun, mais n’est-ce pas parce qu’il a été humilié, poussé à faire cause commune avec ce qui affole leurs bergers ? Quant aux autres, indociles et rebelles, qui s’activent à faire germer d’autres mondes possibles, ils sont traités en ennemis.
Si la science est une « aventure » – selon la formule du philosophe Whitehead –, ce désastre est aussi scientifique car les scientifiques ont besoin d’un milieu qui rumine (« oui… mais quand même ») ou résiste et objecte. Quand le sens commun devient l’ennemi, c’est le monde qui s’appauvrit, c’est l’imagination qui disparaît. Là pourrait être le rôle de la philosophie : souder le sens commun à l’imagination, le réactiver, civiliser une science qui confond ses réussites avec l’accomplissement du destin humain. Depuis Whitehead le monde a changé, la débâcle a succédé au déclin qui, selon lui, caractérisait « notre » civilisation. Il faut apprendre à vivre sans la sécurité de nos démonstrations, consentir à un monde devenu problématique, où aucune autorité n’a le pouvoir d’arbitrer, mais où il s’agit d’apprendre à faire sens en commun.
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Nous sommes en train de vivre une transition majeure dans notre évolution : le développement des intelligences artificielles et les découvertes en génétique posent des défis inégalés à l’espèce humaine. Comment faire pour que, dans ce monde en pleine mutation, l’éducation, la recherche s’adaptent suffisamment vite ? Quelle est la place de l’humain dans un monde de machines ? Comment s’appuyer sur la technologie pour développer nos capacités individuelles et notre intelligence collective ?
François Taddei plaide pour une (r)évolution de nos savoirs. Il nous entraîne dans les méandres du cerveau, meilleur ami et parfois pire ennemi des apprentissages. Il se penche également sur comment apprendre avec les autres, en coopération, à l’image de ce que font tous les organismes vivants depuis les origines de la vie, et explore les meilleures manières de commencer à se poser, si ce n’est les bonnes questions, du moins de bonnes questions.
Déclin des systèmes et des partis classiques, mise en cause de la représentation politique, montée du populisme et des nationalismes, emprise des fake news, tentation de la violence… : force est de constater la fragilité, aujourd’hui, de la démocratie. Alors que soufflent les vents mauvais de l’extrémisme, de l’autoritarisme, du racisme, de l’antisémitisme, du terrorisme, comment défendre ce bien commun qui nous semblait acquis mais ne l’est pas ?
Face à ces maux qui minent nos sociétés et qu’il décrypte en profondeur, Michel Wieviorka interroge la place et le rôle des sciences humaines et sociales. Il y invite le meilleur de sa discipline – la raison, la connaissance de l’histoire, l’imagination sociologique, l’esprit critique – à se mettre (se remettre ?) au service de l’idéal démocratique.
Pour une démocratie de combat est un ouvrage pionnier qui conjugue une orientation authentiquement citoyenne, des propositions théoriques et méthodologiques exigeantes et des pistes concrètes pour une démocratie vivante et active. Indispensable en ces temps de perte de repères, de fureur et de démoralisation : à coup sûr un livre de référence.
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Mondialement reconnu pour ses travaux sur la violence, le racisme, l’antisémitisme, le terrorisme, mais aussi sur les mouvements sociaux et la démocratie, Michel Wieviorka est l’un de nos grands sociologues. Directeur d’études à l’EHESS, il dirige la Fondation Maison des sciences de l’homme. Il est l’auteur, entre autres, chez Robert Laffont, de Neuf leçons de sociologie (2008, traduit en cinq langues) et de Retour au sens (2015, traduit en trois langues).
C’est le destin d’une vie à la croisée d’autres existences condamnées au sort d’une réalité qui surprend, choque, et brise l’étranger. C’est le combat pour être reconnu comme ayant les mêmes droits et capacités que les autres étudiants. Mais si la couleur de peau demeure à ce jour une raison d’exclusion dans une société de droit, quelle place pour l’humanisme?
L’auteur tente de répondre à cette question en décrivant une société française mixte. Un mélange qui n’est pas seulement dû à la présence des peuples de différentes origines, mais aussi par la cohabitation entre ceux qui reconnaissent l’universalité, l’unicité de l’espèce humaine, et ceux qui estiment que nos couleurs et nos origines font des uns ce que les autres ne doivent prétendre être.
Enfin, un regard sur la vie universitaire émaillée de fausses apparences de liberté et d’égalité, et sur une vision du monde occidental mal assimilée par les premiers venus qui placent l’étudiant étranger (Noir) à la marge de la société, et du cadre familial qui ne le reconnait pas comme membre à part entière.
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Réflexions sur une identité noire
Maboula SOUMAHORO
À l’intersection du Triangle Atlantique, celui de la traite négrière et de l’Hexagone, Maboula Soumahoro dialogue avec la grande et les petites histoires afin de nous livrer son propre cheminement et les obstacles humains, sociaux et intellectuels qu’elle a pu rencontrer avant de pouvoir se définir elle-même comme Noire.
Mise en vente :
06/02/2020
Cahiers libres
160 pages – 16,00 €
« Fille de l’Hexagone et de l’Atlantique, mon ascendance, mes origines, mes trajectoires et ma propre histoire m’inscrivent dans l’immensité culturelle, politique et intellectuelle de l’Atlantique noir, un espace géographique profondément façonné par l’Histoire. J’évoque cet espace, qualifié de triangulaire, qui a mis en relation de manière inédite et pérenne trois continents : l’Europe, l’Afrique et les Amériques. Il englobe donc la Côte d’Ivoire et l’Afrique de mes parents, de même que l’Hexagone, mon lieu de naissance et de résidence actuelle après de nombreuses années passées outre-Atlantique, où je me suis construite intellectuellement. Chaque espace possède sa lecture particulière du corps et de l’expérience noirs. Je propose la mienne. »
Contact presse : Carole Lozano
01 44 08 84 22 / 06 76 97 62 20
carole.lozano@editionsladecouverte.com
Maboula Soumahoro est docteure en civilisations du monde anglophone et spécialiste en études africaines-américaines et de la diaspora noire/ africaine. Elle est maîtresse de conférences à l’université de Tours et présidente de l’association Black History Month, dédiée à la célébration de l’histoire et des cultures noires.
Le Triangle et l’Hexagone est son premier livre.
Lire la suiteDésormais classique dans le monde anglophone, ce livre est une puissante contribution à la critique de la tyrannie et de l’autoritarisme, cette facette inavouée et longtemps réprimée de notre modernité tardive.
Achille Mbembe interroge la manière dont les formations sociales issues de la colonisation s’efforcèrent, alors que les politiques néolibérales d’austérité accentuaient leur crise de légitimité, de forger un style de commandement hybride et baroque, marqué par la prédation des corps, une violence carnavalesque et une relation symbiotique entre dominants et dominés. À ces formations et à ce style de commandement, il donne le nom de postcolonie.
Si l’anthropologie, l’histoire et la science politique y ont leur place, cette réflexion est avant tout d’ordre esthétique, car elle porte sur la stylistique du pouvoir. Elle tire son inspiration de l’écriture romanesque et de la musique africaine du dernier quart du XXe siècle. En allant à la rencontre de la création artistique et des esprits des morts, ce texte montre que dans des espaces apparemment voués au néant et à la négation gisent des possibilités insoupçonnées, celles-là mêmes qui permettent de ressusciter le langage.
Lire la suiteToutes les sphères de l’existence sont désormais pénétrées par le capital, et la mise en ordre des sociétés humaines s’effectue dorénavant selon une seule et même directive, celle de la computation numérique.
Mais alors que tout pousse vers une unification sans précédent de la planète, le vieux monde des corps et des distances, de la matière et des étendues, des espaces et des frontières, persiste en se métamorphosant.
Cette transformation de l’horizon du calcul se conjugue paradoxalement avec un retour spectaculaire de l’animisme, qui s’exprime non sur le modèle du culte des ancêtres, mais du culte de soi et de nos multiples doubles que sont les objets.
Avec le devenir-artificiel de l’humanité et son pendant, le devenir-humain des machines, une sorte d’épreuve existentielle est donc engagée. L’être ne s’éprouve plus désormais qu’en tant qu’assemblage indissociablement humain et non humain. La transformation de la force en dernier mot de la vérité de l’être signe l’entrée dans le dernier âge de l’homme, celui de l’être fabricable dans un monde fabriqué. À cet âge, Achille Mbembe donne ici le nom de brutalisme, le grand fardeau de fer de notre époque, le poids des matières brutes.
La transformation de l’humanité en matière et énergie est le projet ultime du brutalisme. En détaillant la monumentalité et le gigantisme d’un tel projet, cet essai plaide en faveur d’une refondation de la communauté des humains en solidarité avec l’ensemble du vivant, qui n’adviendra cependant qu’à condition de réparer ce qui a été brisé.
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«Qui suis-je est une véritable invitation à la découverte d’un monde complexe à travers les yeux d‘un enfant de 12 ans. Ses yeux vifs et ingénus nous embarquent
dans un voyage riche de personnages attachants, capables de peindre un monde rempli d‘anecdotes colorées et dont l’inspiration découle de leur vie quotidienne.
Ce petit livre est le compagnon de classe parfait pour enfants et adultes, car il nous ouvre la porte vers des conversations authentiques sur des sujets tels que l‘identité, la diversité, l‘inclusion, les rôles sociaux, les regards multiculturels, l‘interactivité entre les différentes générations, la communauté, la communication, la bienveillance ainsi que la parentalité consciente. Les illustrations dans ce livre sont un vrai délice pour les yeux et l‘âme !» Jessica (35), Luxembourg
«Une histoire super intéressante avec des illustrations super cool. Mes amis et moi, en tant que lecteurs, pouvons même nous identifi er aux personnages principaux. Les anecdotes du livre sont à la fois drôles et sérieuses. Personnellement, j‘ai adoré lire ce livre et je suis vraiment curieux de connaître la suite ! Le livre est tout simplement génial!»
Hugo (11), Hamburg
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Les Noirs de Philadelphie
Étude sociale d’une ville
W. E. B. DU BOIS
Traduction de l’anglais (États-Unis), introduction et appareil critique
par Nicolas MARTIN-BRETEAU
Sciences humaines – 592 pages + Hors texte : Plan – 27,00 €
En 1899, parait aux États-Unis le livre fondateur de la sociologie américaine, équivalent au Suicide de Durkheim ou à L’Éthique protestante de Weber. En étudiant la formation du ghetto noir de Philadelphie, à partir des outils les plus modernes de la sociologie, l’enquête exhaustive et très vivante de W. E. B. Du Bois, pour la première fois traduite en français, apporte un vibrant démenti aux conceptions culturalistes, psychologiques ou biologiques des inégalités « raciales » et met au jour la continuation, sous d’autres formes, de l’héritage de l’esclavage.
À la fin des années 1890, W. E. B. Du Bois était l’un des Américains les plus diplômés de sa génération. Malgré de brillantes études qui lui permirent de soutenir un doctorat d’histoire à l’université Harvard, Du Bois ne trouva pas de poste d’enseignant dans les universités blanches auxquelles il pouvait légitimement aspirer. Cette situation l’incita à accepter en 1896 un contrat de recherche proposé par l’université de Pennsylvanie pour étudier la communauté noire de Philadelphie. Cette recherche mènera à la publication de The Philadelphia Negro: A Social Study en 1899 qui est pour la première fois, enfin, traduit en français.
Cet ouvrage est une étude de sociologie urbaine détaillant de façon exhaustive la formation du ghetto noir de Philadelphie, le Septième District de la ville. Du point de vue théorique et méthodologique, Du Bois y déploie tout son talent de sociologue mais aussi d’historien. D’une part, il cherche à comprendre les facteurs économiques et sociaux des inégalités raciales, proposant un contre-feu aux explications dominantes alors fondées sur l’infériorité biologique et culturelle censément innée des Noirs. D’autre part, contrairement à la sociologie pseudo-scientifique de son temps, Du Bois entreprend un travail d’une très grande rigueur dans la construction et l’étude de ses objets de recherche grâce à la collecte systématique et variée de données quantitatives et qualitatives. Ces deux dimensions montrent comment Du Bois a cherché par son travail à faire connaître la situation réelle de la communauté noire américaine afin de détruire les préjugés raciaux et, en conséquence, abolir les inégalités raciales.
William Edward Burghardt Du Bois (1868-1963), l’une des plus grandes figures de l’histoire noire américaine, a été le premier Noir à obtenir un doctorat à Harvard. Il est à l’origine des premières recherches sociologiques et historiques sur la communauté africaine-américaine. Activiste politique, il participe à la fondation en 1905 du Niagara movement, puis à celle de la National Association for the Advancement of Coloured People en 1910, pour lutter en faveur des droits civiques et politiques des Noirs. Écrivain et essayiste, il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels le célèbre Les âmes du peuple noir (trad. La Découverte, 2007).
Nicolas Martin-Breteau est maître de conférences en histoire et civilisation des États-Unis à l’Université de Lille et membre du Centre d’études en civilisations langues et lettres étrangères (CECILLE). Ses recherches portent sur l’histoire africaine-américaine. Il travaille actuellement à une histoire du préjugé racial aux États-Unis, ainsi qu’à une recherche sur le mouvement Black Lives Matter.
Lire la suiteLe prix du roman gay a dévoilé le 9 novembre son palmarès 2019. Outre le prix principal, des récompenses ont été décernées dans plusieurs catégories. Le prix du récit autobiographique va ainsi à Martino Ebale pour Zam. Né au mauvais endroit, au mauvais moment, dans le mauvais corps? paru aux éditions M.E.O.
Le lauréat
Dans Zam, l’auteur, se sentant femme dans un corps d’homme, évoque son propre parcours, marqué par l’exil mais aussi par quelques moments plus lumineux. Chorégraphe et chanteur, il a dû quitter son Cameroun natal pour la Belgique, afin de fuir l’homophobie. Au-delà du cas personnel de Martino Ebale, le livre est aussi une méditation engagée sur les rejets et discriminations.
Le prix du roman gay
Le prix du roman gay a été créé en 2013. Il récompense des romans et recueils de nouvelles francophones et appartenant à une littérature d’inspiration homosexuelle masculine. Depuis cette année, les biographies, les récits autobiographiques et les essais concourent également dans des catégories spécifiques.
Alain Mabanckou, Abdourahman Waberi
Dictionnaire enjoué des cultures africaines
20€ – 344 pages
Abécédaire buissonnier, ce livre propose une sorte de portrait ou plus exactement une mythographie qui donne à voir et à sentir le pouls de l’Afrique. Un très grand continent dont la puissance culturelle est en train de se déployer sous nos yeux. Hier minorées, voire moquées, la voix et l’importance du Continent dans les affaires planétaires sont aujourd’hui indéniables. L’Afrique est en passe d’imposer une griffe, un style, une manière d’être au monde et en relation avec le reste du monde.
Dans ce dictionnaire tour à tour informatif, ludique, drôle, sérieux, Alain Mabanckou et Abdourahman Waberi entonnent un chant d’amour à l’Afrique, à ses habitants d’hier et d’aujourd’hui, à ses ressources exceptionnelles et à sa spectaculaire planétarisation.
LES AUTEURS
Finaliste du Man Booker International Prize, Prix Renaudot 2006 pour Mémoires de porc-épic, Alain Mabanckou est l’auteur de plusieurs romans à succès traduits dans le monde entier, dont Verre cassé, Black Bazar, Petit piment, Les Cigognes sont immortelles. On lui doit également des essais très remarqués (Lettre à Jimmy, Le Sanglot de l’homme noir, Le monde est mon langage). En 2016 il a été nommé professeur au Collège de France à la Chaire de création artistique. Depuis une quinzaine d’années il réside à Los Angeles où il est professeur titulaire de littérature d’expression française à l’université de Californie-Los Angeles (UCLA).
Abdourahman A. Waberi est né en 1965 à Djibouti. Romancier, poète et essayiste, Grand Prix littéraire de l’Afrique noire 1996, ancien pensionnaire de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis, il enseigne depuis 2012 les littératures d’expression française et la création littéraire à l’université George Washington (Washington DC) et collabore notamment au Monde. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages primés comme le roman panafricain Aux États-Unis d’Afrique (Lattès, 2006). Son œuvre est traduite dans une douzaine de langues.
Contact presse
Dominique Fusco : 01.45.49.82.32 / 06.08.75.76.76 – dfusco@editions-fayard.fr
Contacts libraires et salons
Laurent Bertail : 01.45.49.79.77 – lbertail@editions-fayard.fr
Romain Fournier : 01.45.49.82.15 – rfournier@editions-fayard.fr
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Sin odio (Sans haine) est une révision des principaux gestes racistes qui ont eu lieu tout au long de l’histoire du football, et, c’est en même temps un hommage aux grandes stars qui ont brillé par elles même; c’est une collection d’ambassadeurs de la diversité et de l’égalité. Un personnage pour chacune des lettres de l’alphabet, une sélection de footballeurs, d’entraineurs, d’arbitres, de dirigeants et de journalistes reconnus.
C’est un projet modeste né dans un coin du Sud-est de l’Espagne (Almeria) mais à la fois un projet ambitieux dans son esprit: il prétend atteindre la fibre sensible d’un lecteur pouvant se trouver aux quatre coins du monde grâce à sa version en anglais. “Le premier footballeur professionnel noir”, “l’un des pionniers du coming-out”, “le premier dirigeant qui entrepris une croisade contre la violence”, “le premier entraîneur qui fit face à l’antisémitisme”…C’est un livre qui dénonce mais c’est à la fois un livre d’espoir. Ses personnages médiatiques ont gagné le cœur des supporters mais ont également souffert du côté obscur; ils ont été victimes de la face la plus amère du sport et de la société en général.
En 2019 on a assisté à un retour en arrière en Angleterre et en Italie. Les insultes racistes sont devenues une mode dangereuse, on ne peut permettre en aucun cas qu’elles se transforment en un mal endémique. Connaissons-nous le véritable portée de la discrimination dans le milieu du football? La première chose que l’on doit faire c’est de reconnaître qu’il y a un problème, pour ensuite en connaître sa véritable dimension, et enfin apporter des
solutions. Nous qui dénonçons depuis des années les aspects nocifs du football, nous nous sentons parfois comme des Don Quichotte luttant contre des moulins à vent, mais personne, absolument personne, ne va freiner notre contribution en matière d’éducation pour faire face et combattre toute atteinte à la dignité humaine.