C’est le destin d’une vie à la croisée d’autres existences condamnées au sort d’une réalité qui surprend, choque, et brise l’étranger. C’est le combat pour être reconnu comme ayant les mêmes droits et capacités que les autres étudiants. Mais si la couleur de peau demeure à ce jour une raison d’exclusion dans une société de droit, quelle place pour l’humanisme?
L’auteur tente de répondre à cette question en décrivant une société française mixte. Un mélange qui n’est pas seulement dû à la présence des peuples de différentes origines, mais aussi par la cohabitation entre ceux qui reconnaissent l’universalité, l’unicité de l’espèce humaine, et ceux qui estiment que nos couleurs et nos origines font des uns ce que les autres ne doivent prétendre être.
Enfin, un regard sur la vie universitaire émaillée de fausses apparences de liberté et d’égalité, et sur une vision du monde occidental mal assimilée par les premiers venus qui placent l’étudiant étranger (Noir) à la marge de la société, et du cadre familial qui ne le reconnait pas comme membre à part entière.
Par Albien Gakegni