Les esclaves des colonies n’en peuvent plus d’attendre la liberté. La révolte gronde et, si la Commission pour l’abolition immédiate de l’esclavage a validé les décrets d’abolition le 27 avril 1848, leur mise en application se fait attendre. Dans ce contexte troublé, les autorités doivent rassurer, et c’est en créole qu’est annoncée la libération de près de 250 000 personnes réduites à la servitude aux colonies.
« Lalibétè ka vini ! », proclament-ils.
Pour rendre hommage à cette période de grands bouleversements, Rodolf Étienne propose une édition illustrée, commentée et bilingue de l’intégralité des textes de l’abolition de l’esclavage de 1848. Cette première traduction en créole des Décrets popularise un héritage important du patrimoine créole et de l’histoire de France.